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Publié le 24 Janvier 2024
Le marché immobilier français connaît un coup d’arrêt depuis quelques années. Selon les notaires de France, on compterait même 250 000 ventes en moins en comparaison à 2022. L’inflation et le contexte actuel y sont sans aucun doute pour beaucoup. Mais dans ce contexte-là, la vente des passoires thermiques a connu une augmentation inattendue de 7%. Alors, cette augmentation ne s’explique pas par un attrait soudain pour les passoires thermiques. En effet, ces logements n’ont rien d’attrayant à première vue. Il ne faut pas oublier qu’une passoire thermique, c’est avant tout un bien qui consomme de l’énergie à outrance.
Cette consommation s’explique par une mauvaise isolation ou par le choix de matériaux ou de système de chauffage trop gourmand. Bref, dans ces biens, la facture énergétique monte très vite. En plus de l’aspect financier, il est assez inconfortable de vivre dans une passoire thermique. Ces logements retiennent la chaleur en été, et laissent s’infiltrer le froid en hiver. Ce n'est pas idéal surtout dans le contexte de dérèglement climatique où les canicules et grands épisodes de froid viendront à se multiplier. Sans parler des nouvelles mesures visant à interdire la location de logement bien trop gourmand.
Vous l’avez compris, ces biens n’ont pas grand-chose pour eux. Les propriétaires vendeurs se retrouvent donc à baisser les prix. Les biens ne sont pas les plus performants, mais deviennent moins chers, ce qui les rend attractifs. Alors il est important d’effectuer les bons calculs avant de se laisser tenter par le prix de vente. En effet, les factures en énergie peuvent être beaucoup plus importantes, ce qui sur le long annule les économies. Toutefois, pour certains acheteurs, il est plus intéressant d’acheter un bien classé F ou G, puis de réaliser des travaux de rénovation énergétique a minima.
